Crédit photo : NP/Newestpost/Sergei Bobylev/Sputnik/EPA/MaxPPP - Image de Vladimir Poutine, le 16 septembre 2022
Gazoducs : réunion d'urgence du Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir, vendredi, à New-York, aux Etats-Unis, dans l'affaire des gazoducs reliant l’Allemagne à la Russie. Les installations sous-marines au large du Danemark et de la Suède ont subi plusieurs fuites après un probable "sabotage".
La guerre en Ukraine, qui oppose les Russes et les Occidentaux, connaît un tournant majeur. Les gazoducs Nord Stream 1 et 2 reliant l’Allemagne à la Russie ont subi quatre fuites depuis lundi. Au total, ils contenaient entre 150 et 300 millions de mètres cubes de gaz.
La probabilité qu’un tel évènement se produise était très faible. Résultat, la question d’un "sabotage" est sur toutes les lèvres. Le Réseau sismique national suédois a d'ailleurs identifié au moins "deux explosions" sous-marines. Elles viendraient ainsi confirmer la probabilité d'un acte délibéré.
Les combats se poursuivent
La Russie accuse les Etats-Unis et annonce l'ouverture d'une enquête, mercredi, pour “acte de terrorisme international”. Moscou a également réclamé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, vendredi, pour évoquer cette affaire.
Vladimir Poutine, lui, a annoncé que l’annexion des territoires de Donetsk à Lougansk et de Kherson Zaporijia sera officialisée, vendredi, lors d’une cérémonie officielle. L'événement permettra au président russe d'entériner son référendum massivement critiqué par la communauté internationale.
Sur le terrain, après 217 jours de guerre, l'armée ukrainienne fait bloc et semble poursuivre sa progression vers l'Est et le Sud du pays, notamment pour tenter de reconquérir la ville de Kherson qui sera annexée vendredi par la Russie.
La fuite de milliers de réservistes
L'armée russe, elle, poursuit ses campagnes de frappes aériennes. Jeudi 29 septembre, la ville de Dnipro a notamment été la cible de plusieurs bombardements, causant la mort d’au moins quatre personnes, selon un bilan des autorités ukrainiennes.
C'est dans ce contexte que des centaines de milliers d'appelés russes fuient leur pays, après l'appel à la mobilisation "partielle" de 300.000 réservistes. Face à l'afflux provoqué par cette mesure, notamment en Géorgie, la Finlande a décidé, jeudi, de fermer sa frontière aux Russes.